• Vers #12 : [...]

     

    Il était un moi, un peu moins grand,

    Et bien plus triste que maintenant,

    Qui resta seul tout un temps,

    Pendant près de deux printemps,

     

    Fuyant par peur d'être fuit,

    Enfermé dans un isolement choisi,

    Très peu d'amis, beaucoup d'ennuie,

    Pensant n' pouvoir compter qu' sur lui.

     

    C'est cette période qui la vit naître,

    La bête tapie derrière son malêtre,

    Qui lui ordonne, comme son maître,

    De ne point chercher à les connaîtres.

     

    Tous n'étaient qu'ennemies potentiels,

    Rejets blessants, blessures mortelles,

    Ou du moins perçus comme tel,

    En ce début d'âge rebel.

     

    Mais, une fois ces deux printemps passés,

    Il se mis en tête de se dépasser,

    Bossa sur lui-même tout juste assez,

    Pour voir ses peurs se fracasser.

     

    Petit à petit, ses efforts fleurirent,

    Le monstre commençait à dépérir.

    Il se remit à s'ouvrir,

    Réaprit même à sourire.

     

    Mais l'ombre du monstre plannait encore,

    Amère, comme les remords d'un mort,

    "Amis fantoches", pour seul confort :

    S'entourer pour fuir son sort.

     

    Des année plus tard, il le comprit :

    La solitude provenait de lui,

    Et n' se soigne point via autrui.

    Ce fut ainsi, que la même nuit, ledit monstre, enfin, périt.

     ~  Lhautain


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  • Résultat de recherche d'images pour "power rangers noir et jaune"

    Avant propos : 

    Cet article est un gros coup de gueule sur un sujet absurde (mais houleux) qui ne mérite pas notre attention. Pourtant, l’actualité ne cesse de le rabâcher, sans jamais aborder le fond du problème. Avançons, bordel...  

    Si tu te demandes de quoi je veux parler, j'appellerais ce phénomène la "racialisation des rapports sociaux", j'espère que ça t'aide à mieux comprendre le sujet de cet article.

    Petit rappel historique :

    Tant qu'à faire, commençons par le commencement : depuis quand l'être humain se définit-il par telle ou telle couleur et d'où est-ce que ça vient ? 

    La réponse n'est pas si simple qu'on pourrait le croire : les différences de pigmentation ont dans un premier temps été observées (on est plus ou moins clair ou plus ou moins foncé que d'autres), puis interprétées (ces différences physiques traduisent, selon les experts de l'époque, un degré d'avancement moral et mental) et enfin classifiées (classification des "races humaines" en fonction de leur degré d'avancement moral et mental : racisme) puis utilisées pour justifier un traitement différencié des individus. 

    Tout cela a amené à ce qu'on distingue 4 "races" humaines : 

    Fléau #3 : Des couleurs et des hommes, 50 nuances de bullshit

    En résumé, comme l'a si bien exprimé l'historien français Gérard Noiriel : un individu ne peut se sentir "blanc" que par opposition au "noir" ou au "jaune". il ajoute que "jusqu'en 1914, dans l'Hexagone, les Français ne se sentaient pas blancs, tout simplement parce que le nombre des immigrants issus de l'empire colonial était extrêmement faible".  

    Mon avis :

    Noir, blanc, jaune, rouge ne sont des couleurs que lorsqu'elles désignent des objets. Lorsqu'elles désignent des hommes, les choses sont tout autres : ces couleurs deviennent des sortes de "chasubles socio-économico-politique" nous rattachant à une histoire humaine précise (Européenne, Asiatique, Africaine ou Américaine) et un imaginaire plus ou moins flatteur ou dégradant (stéréotypes raciaux). 

    L'histoire a fait que, parmi les quatre, seul deux couleurs tenaces ont perduré (selon moi en raison de leur plus forte charge symbolique), les plus néfastes malheureusement. 

    Néfaste, car le noir et le blanc sont des antagonistes naturels et culturels : 

    • Naturel, car la nuit est opposée au jour, la lumière aux ténèbres, le noir absorbe la lumière tandis que le blanc la réfléchit, etc. On parle bien  du "siècle des Lumières" qui se rapporte aux savants et philosophes du 18e S, opposés à l'obscurantisme. 
    • Culturel aussi, et on le doit sans doute à la pensée héraclitéenne ("les choses n'existent que par leur contraire") qui a marqué l'occident. Le christianisme, notamment, a élevé le blanc au rang de couleur de la pureté/virginité, par opposition au noir, associé quant à lui au péché/sexualité débridée. C'est suite à la colonisation que le mot "noir" devint véritablement péjoratif (pour des raisons évidentes).

    Ces couleurs sont donc, comme je viens de le démontrer, loin d'être neutres car symboliquement très chargées. Transposez toute cette symbolique (que je n'ai fait qu'effleurer) à des milliers d'hommes et de femmes a eu des conséquences non négligeables, aux répercutions encore perceptibles aujourd'hui.

    Je suis donc de ceux qui pensent qu'on devrait s'affranchir de ces résidus d'une autre époque, comme l'on s'est débarrassé du mot "race". Une des raisons (mis à part le malaise quasi systématique que leur utilisation engendre) étant que ces termes sont terriblement étroits : comment faire tenir toute l'humanité dans ces 4 mots ? Un Coréen est-il "blanc" ? Les Indiens, en tant qu'Asiatiques, sont-ils "noirs" ou "jaunes" ? Un Africain albinos est-il "noir" ? Un "blanc" très bronzé est-il toujours blanc ? Un Africain clair est-il "noir" ? Les métisses sont-ils "noirs"? De quelle couleur sont les maghrébins ? Que fait-on de Michael Jackson ? Bref, on pourrait se poser davantage de questions encore, toutes démontreraient à quel point ces termes dépassés s'inscrivent difficilement dans la société cosmopolite (post mondialisation) qui est la notre. Pourquoi donc s'encombrer de ces mots (si ce n'est par pure nostalgie) alors même que des termes bien plus objectifs, historiquement neutres et surtout moins clivant existent aujourd'hui (caucasien, afrodescendant,etc.) ?

    Que cela soit bien claire, mon intention en écrivant cet article, n'était pas de me comporter en aveugle face à la richesse de nos différences physiques. Je voulais plutôt  pointer du doigt ces puissantes constructions sociales qui nous gouvernent encore aujourd'hui et qui sont à l'origine de cette "guerre des couleurs" absurde et primitive à souhait (comme l'humanité en a le secret) que l'on se livre depuis bien trop longtemps maintenant : nous sommes tous héritiers/otages de pensées infantiles saupoudrées d'un racisme archaïque aux racines pseudo-biologiques. Nous acceptons (passivement) aujourd'hui de continuer à scinder, compartimenter l'humanité et avons adopté un humaniste à géométrie variable. 

    Pour terminer, peut-on malgré tout être fier d'être rouge/blanc/jaune/noir ? Bien sûr, il n'y a aucun mal à être fier de qui l'on est, tout le monde est d'accord là-dessus. Là où cela peut devenir problématique, c'est lorsqu'on creuse un peu plus loin : toute fierté qui prend ses racines dans une pensée suprématiste (quelle qu'elle soit) est aussi malsaine que dangereuse, et doit être combattue avec la plus grande fermeté, au risque de voir germer des drames humains que notre histoire connait trop bien... 

    Bref, je vous laisse là-dessus et retourne me réfugier dans mon bunker sur la lune, en attendant  patiemment que le nouveau-né capricieux et en manque d'attention que nous sommes tous, cesse enfin de vouloir (par des moyens totalement artificiels) affirmer sa supériorité sur ses semblables pour se sentir exister.

     ~  Lhautain

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    Sources :

    1) https://blogs.mediapart.fr/lavieille/blog/040415/noir-blanc-nuit-jour-tenebres-lumieres

    2) https://www.hominides.com/html/dossiers/race.php

    3) https://lejournal.cnrs.fr/articles/quand-la-biologie-parlait-de-races-humaines

    4) https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/anthropologie/parler-de-race-chez-l-etre-humain-n-a-pas-de-sens-d-un-point-de-vue-scientifique_104088

    5) https://www.huffingtonpost.fr/wiktor-stoczkowski/histoire-concept-de-race_b_3312569.html

    6) classiques.uqac.ca/classiques/thevenin_rene/moeurs_histoire_peaux_rouges/moeurs_histoire_peaux_rouges.pdf 

    7) https://www.courrierinternational.com/article/histoire-depuis-quand-les-asiatiques-sont-ils-racises

    8) https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20081205.RUE7196/asiatique-ou-a-la-peau-jaune-le-dilemme-de-la-police.html

    9) http://www.reseau-terra.eu/article645.html#02

    10)https://www.google.com/amp/s/www.franceculture.fr/amp/histoire/de-lesclave-a-la-negritude-une-histoire-du-mot-noir

    11) https://www.liberation.fr/debats/2015/08/29/un-individu-ne-peut-se-sentir-blanc-que-par-opposition-au-noir-ou-au-jaune_1356908

    12) https://www.researchgate.net/profile/Valery_Rasplus/publication/323835360_Skinheads/links/5ab0e3360f7e9b4897c23cc0/Skinheads.pdf

    13) https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2009-6-page-57.htm#no2

    14) https://www.le-tresor-de-la-langue.fr/definition/racisme

    15) https://www.franceculture.fr/societe/blanchite-et-race-pourquoi-ce-deni-tenace

    16) https://www.liberation.fr/debats/2017/11/23/blanchite-racise-racisme-d-etat-m-blanquer-ces-concepts-sont-legitimes-dans-le-debat-public_1612004

    17) http://www.peuplesamerindiens.com/pages/termes-et-origine/le-terme-peaux-rouges.html

    18) https://sinologiemontpellier.wordpress.com/2013/10/24/depuis-quand-les-chinois-sont-ils-jaunes-%E4%B8%AD%E5%9B%BD%E4%BA%BA%E8%87%AA%E4%BD%95%E6%97%B6%E8%B5%B7%E8%A2%AB%E7%A7%B0%E4%B8%BA%E9%BB%84%E7%A7%8D%E4%BA%BA-%EF%BC%9F/

    19)https://www.researchgate.net/profile/Estela_Klett/publication/314915462_La_connotation_des_couleurs_Noir_sur_blanc/links/58c72ca3a6fdcc550c99b4f0/La-connotation-des-couleurs-Noir-sur-blanc 

    20) https://galateemediation.files.wordpress.com/2013/06/noir-histoire-dune-couleur.pdf

    21) https://lecourrier.ch/2017/07/04/la-race-une-construction-sociale/

    22) https://www.persee.fr/docAsPDF/raipr_0033-9075_2010_num_174_1_4226.pdf

    23) https://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2014-1-page-249.htm#
     

    [Temps total consacré (écriture + recherches) : 1h30 (lundi 04/11/19) + 1h30 (jeudi 07/11/19) + 3h30 (vendredi 08/11/19) + 4h30 (samedi 09/11/19) = 11h.]


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  • On ne peut empêcher qui que ce soit de se suicider, ni loger de force un SDF dans un centre d'accueil si telle n'est pas sa volonté. Le point commun entre ces 2 exemples c'est que ce sont là 2 choix personnels ayant relativement peu voir aucun impact sur autrui. Evidemment, je ne vous apprends rien en vous disant qu'il en est autrement pour ce corps céleste qu'on partage tous, et qu'un tel individualisme ne peut être sans conséquence collective. Si l'on shématise les choses, le monde est divisé en 2 équipes : l'équipe Liberté et l'équipe Vie.

    • L'équipe Liberté souhaite jouir pleinement des précieuses ressouces de la Terre comme elle l'a toujours fait jusqu'alors. Pourquoi diable se priver des ressources qu'on a à disposition ? A quoi servirait donc un arbre qui produirait des fruits que personne ne consommerait jamais, ne serait-ce pas là une honteuse forme de gâchis ? Qui pourrait bien être assez fou pour interdire à qui que ce soit de cueillir une pomme sur un pommier (à plus forte raison si celui-ci provient de son verger) ? En somme, tout ce qui est généreusement offert par dame nature se doit d'être pris sinon à quoi peuvent bien servir ces ressources ? Quand il n'y aura plus rien à prendre ici, on prendra là-bas; quand là-bas il n'y aura plus rien, on trouvera bien ailleurs. On ne va pas empêcher la Terre de tourner rond pour quelques états d'âme. Quel mal y a-t-il à ce qu'un toxicomane mette tout en oeuvre pour satisfaire son appétit auto-destructeur en toute liberté ?
      Pour eux, la liberté prime sur tout le reste, y compris la vie car vivre c'est être libre et être libre c'est vivre. Ils préfèrent une vie brève faite d'opulence, à une vie longue mais plus austère. 

     

    • L'équipe Vie elle aussi aime la liberté, mais soutien la vie avant tout car un monde sans vie n'est pas monde : la Terre est ce qu'elle est pour ses propriétés remarquables qui ont permis à la vie de s'y décliner en des millions de formes. Animaux, plantes, eau, air, sol, ciel; le monde c'est tout ça : la nature, la Vie. Ce fragile équilibre dont absolument tout le reste dépend, c'est cela que l'équipe Vie entend à tous prix protéger, quitte à sacrifier un peu de liberté. Creuser un trou n'est pas indéfiniment possible sans danger d'éboulement, c'est pourquoi un membre de l'équipe Vie serait du genre à vivement décourager son voisin de creuser à la pelle un trou de 10 mètre dans son jardin, quand bien même "chacun fait ce qu'il veut chez soi". L'équipe Vie alerte ceux qui veulent bien l'écouter de : l'extinction massives des espèces, du danger mortel de la pollution, des effets néfastes de la déforestation, de l'origine anthropique du dérèglement climatique,...
      Pour eux, pas de liberté sans vie car sans vie, rien n'est possible. Ils préfèrent une existence responsable qui permette aux générations futures de profiter au moins autant qu'eux des richesses terrestres, à une existence destructrice passée à dilapider les richesses communes de la nature. 

     

    L'écologie est-elle vraiment une opinion, une "idéologie" discutable (comme les autres) ? 

                           ~  Lhautain


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  • Sommes-nous tous des spectateurs désabusés ?

    Face à toutes les grandes crises que nous vivons actuellement, et plus particulièrement les crises politique et climatique, quelle est notre réponse ? Eh bien, je dirais que globalement c'est : l'inertie, l'apathie, la résignation minable de "vaincus par avance", une sorte d' "effet du témoin" à échelle globale qui domine... or, que reste-t-il d'un peuple qui ne sait même plus s'indigner ? Quel obscure contrat social (ou pacte avec le diable), est parvenue à déposéder si efficacement des peuples entiers du droit d'écrire leurs propres destins par eux-même, à leur faire croire que "citoyen" est un rôle passif et secondaire ? À mon sens, pareil peuple est plus mort que vivant et on ne peut plus indigne des droits qui ont été arachés pour lui par ses prédesseseurs.

    Là c'est le moment où je me calme un peu pour ne pas passer pour un révolutionnaire belliqueux (ça n'est clairement pas mon propos)... alors, pourquoi cet article ? Tout simplement pour exposer mon ressenti, car j'ai de plus en plus le sentiment que de nos jours, trop peu d'entre nous sont encore capables (et moi le premier) de quitter le confort de leur routine pour faire valoir leurs droits. Cet immobilisme de masse, révoltant et anti-productif que je dénonce ici est pour moi dû à 4 problèmes majeurs :

    • La fatigue démocratique : nombreux sont ceux qui se désinvestissent de la chose publique. De ceux qui ne votent plus à ceux qui votent par dépit, en passant par ceux qui votent blanc ou nul, combien sont ceux qui croient encore en l'utilité de cet act de foi un peu naïf qu'on appel "vote" ? Peut-on vraiment leur en vouloir ? Comment avoir l'impression de décider de quoi que ce soit simplement en noircissant un cercle sur une feuille de papier ? Au-delà de ça, le monde politique apparaît largement peu intelligible pour le citoyen lambda, d'où cette résignation.
    • Le divertissement (au sens pascalien du terme) : gavés de pain et de jeux comme Jules César n'aurait pas osé le rêver, il me semble que nous perdons tous un peu de vue l'essentiel. Certes, l'écran est un outil tant éducatif qu'abrutissant, mais combien de temps consacrons nous à nous intéresser réellement à ce qui ce passe dans notre quartier, ville ou pays ? Combien sommes-nous à nous intéresser aux lois votées par nos députés et qui nous concernent directement ? Trop peu il me semble, et c'est problématique.
    • La "complaisance d'internet" (dont je suis moi-même victime) : internet est un puit que tout le monde entrevoit comme un haut-parleur. Les lamentations s'y écrasent, s'y entassent, mais jamais ne remontent à la surface, là où elles seraient visibles et utiles. Aux marches revendicatrices nous préférons les commentaires kilometriques (sur des articles de presse, postes facebook, vidéos youtube) que personne ne lira, les blogs, les tweets, les raps, etc. Autant d'exutoire qui étouffent nos revendications et nous rendent impuissants. 
    • Éclatement de la parole citoyenne : des siècles après l'invention des concepts de gauche et de droite, nous en sommes encore à insulter "l'autre camp" et à le diaboliser pour tenter de démontrer que notre vision du monde est la seul et unique valable. Je pense qu'en allant au-delà de ce clivage primordial, ce manichéisme politique, il est possible de trouver un juste milieu. En tant qu'humains, je crois qu'il nous est tous insupportable de savoir que des gens dorment dehors ou vivent avec un salaire qui le leur permet à peine; à contrario, personne ne voudrait non plus d'un monde injuste où les profiteurs oisifs seraient entretenus par ceux qui, par leur travail, contribuent à la société. À mon sens, il est plus que temps de briser cette pensée ridicule et dangereusement réductrice (et destructrice) qui veut que la solidarité soit le propore de la "gauche" et le travail le propre de la "droite". N'y a-t-il pas des causes (ex : le changement climat, la pollution,...) qui transcendent ces divergences fondamentales et valent qu'on s'y consacre activement et en nombre ?

    Bref, j'en viens à me demander parfois que faudrait-il pour que cette fameuse "majorité silencieuse" se réveil enfin, pour que massivement les citoyens à travers le monde se lèvent (ou se soulèvent) pour réclamer pacifiquement (lorsque c'est possible) et d'une seule voix ce que tout le monde veux :

    - une Terre qui demeure habitable et saine pour nous et les générations futures.

    - une profonde transformation du modèle de démocratie représentative qui ne séduit plus grand monde. Une democratie au sens fort, participative, qui fasse plus (et là je caricature) que nous laisser le choix 1 fois tous les 5 ans entre 4 ou 5 oligarques "viables", artificiellement noyés parmi une flopée de "candidats au trône". Oligarques qui, depuis des décénies, prétendent représenter des millions d'individus et incarner le "changement" sans que cela n'interpèle grand monde. Changement immobile s'il en est, d'un système (mère nourricière pour les uns, machine infernale pour les autres) qu'ils n'ont absolument aucun intérêt à changer.

    Mentions honorables au mouvement des sardines en Italie, au mouvement des parapluies hong-kongais, aux marcheurs pour le climat ou pour la cause féminine un peu partout dans le monde, et à tous ceux d'entre nous qui ont encore en eux cet investissement citoyen qui nous fait (globalement) cruellement défaut. Ceux-là méritent notre plus grand respect, au contraire de cette majorité de pachats fatalistes qui disent (à qui veut bien les écouter encore) que "ça ne sert à rien de marcher ou de faire grève, rien ne changera de toute façon".

    Comme disait l'autre : "le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."

    À bon entendeur...

    ~Lhautain


    2 commentaires
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    Hello !

    Comment ça "c'est qui", vous m'avez déjà oublié ? :( ... Bon, j'admets m'être montré fort discret (pour ne pas dire fantomatique) depuis fin 2015 à peu près,  pour diverses raisons (surtout par manque de temps), et je m'en excuse. Mais, je suis bien décidé à faire mon grand retour dans le blog game ! Pourquoi me direz vous ? Eh bien tout d'abord parce que j'en ai envie (c'est une bonne raison), ensuite parce que ça me manquait de lire des textes et d'en partager moi-même, et enfin parce qu'écrire est un besoin physiologique chez moi.

    Ne croyez pas que ces 4 dernières années j'ai complètement et brutalement cessé d'écrire, que du contraire : pendant que ce blog (anciennement "Plume satirique", plus anciennement encore "Une page blanche") prenait lentement la poussière, la mémoire de mon tel ne cessait de diminuer, mon appli "samsung notes" (oui je suis de l'autre camp) prenant jour après jour de plus en plus de poids : oui, je suis l'illustration parfaite de l'expression "se mentir à soi-même" (ne m'applaudissez pas...). 

    Bref, tout ça pour dire que ma fidèle plume et moi nous sommes de retour ! Plus précisément nous serons de retour dès le 01/01/20 à 0h00 (ouais j'aime les symboles), date à laquelle mon blog sera à nouveau pleinement accessible à tous, pour votre plus grand plaisir  ! yes (encore un peu de patience !)

    Pour finir, si mon cas devait servir "d'exemple", j'aimerais que toute personne qui lit ces quelques lignes se rappel de ne se priver d'aucun plaisir (non nuisible à lui-même ou à autrui) de la vie, à plus forte raison si ce qui l'en empêche est l'écrasement du quotidien : ne vivez pas sans oxygène !

     

    Bon week-end et à très vite !

     

    PS : en bonus, voici la liste de mes (nombreux) pseudos depuis mon inscription en l'an de grâce 2013 :

    Dark-otaku97

    Othentic

    Harmo

    Gr!n 

    ChimR

    (heureusement qu'on ne choisit pas son prénom soi-même...)

                           ~  Lhautain


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